Deux performances à voir à l’Agora de la danse en mars
Phenomena + Dialogue
Phenomena
Phenomena d’Ismaël Mouaraki / Destins Croisés
13 au 15 mars - 19 h + 16 mars - 16 h
.
.
.
Phenomena s’interroge sur notre évolution dans ce monde numérique où réalités augmentées et intelligence artificielle représentent d’infinies possibilités.
Phenomena est une oeuvre d’Ismaël Mouaraki, chorégraphe, fondateur et directeur artistique de la compagnie montréalaise Destins Croisés, pour qui la danse est un vecteur des phénomènes sociaux et de la condition humaine. Ici, il se demande si nous ne sommes pas en train de repousser les limites de l’humanité. Dans son esthétique habituelle fusionnant les danses urbaines aux formes multiples du langage contemporain et dans une scénographie dépouillée de tout artifice, il présente cinq danseurs qui vivront des bouleversements corporels et deviendront des hybrides.
Si la technologie continue dans la direction de ces dernières années, finira-t-elle par intégrer totalement le corps et devenir imperceptible ?
Pour plus d’informations sur Phenomena ou son chorégraphe : ICI
« Libère ton esprit – Laisse-toi porter – Vis la danse. L’Agora de la danse invite le public à vivre des expériences de danse contemporaine diverses et stimulantes, en plein cœur de Montréal. Ce lieu unique de diffusion et de soutien à la création présente une saison de spectacles pour la plupart nouvellement créés, offre des résidences aux artistes, crée des ponts entre artistes et citoyens, coproduit des œuvres, et propose une foule d’activités publiques autour de l’art chorégraphique. »
Dialogue de Wen Wei Dance (Vancouver)
20 au 22 mars - 19 h + 23 mars - 16 h
.
.
.
Explorant les thèmes du contact humain, de la communication et de la langue, Dialogue met en scène cinq danseurs masculins qui décomposent les systèmes d’échanges collectifs.
L’oeuvre est basée sur l’expérience personnelle du chorégraphe Wen Wei Wang, à la tête de Wen Wei Dance, qui a immigré de la Chine vers le Canada, sans parler anglais. Il utilise la scène pour montrer qu’être compris est un désir humain fondamental et que cela vient avec son lot d’ingéniosité et de solitude. Il souhaite aussi démontrer la difficulté que peuvent avoir les immigrants dans l’intégration à une nouvelle culture et de nouveaux codes de société.
Pour plus d’informations sur Dialogue ou son chorégraphe : ICI