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Le Festival du nouveau cinéma

dévoile la programmation de sa 47e édition

Les oeuvres les plus audacieuses du 7e art

Le FNC dévoile la programmation de sa 47e édition - Les oeuvres les plus audacieuses du 7e art

Le Festival du nouveau cinéma (FNC), sans doute l’un des événements que nous attendons le plus, année après année, a dévoilé une programmation audacieuse, innovante et absolument exquise, pour l’édition 2018 qui se déroulera du 3 au 14 octobre.

Depuis 47 ans, le Festival présente une sélection brillamment choisie de films qui dépassent les limites du cinéma traditionnel. Pionnier dans la présentation d’œuvres vidéo, le FNC offre le meilleur des films expérimentaux ou coup de poing, qui font avancer le cinéma, ici et ailleurs.

Celui qui fait battre nos cœurs, nous renverse, nous chavire. Celui qui bouleverse le langage cinématographique pour mieux le réinventer, celui qui nous laisse haletants sur le bout de nos sièges.

Le Festival rassemble, dans une dizaine de lieux à Montréal, les amoureux du cinéma, dans un cadre moderne et sans prétention. On y accueille un public ouvert et vif d’esprit qui se nourrit de cet art précieux. Plusieurs activités sont aussi au programme, pour laisser place aux rencontres et aux échanges d’idées.

 

Assister au FNC permet de découvrir en primeur des titres phares, des films primés dans les plus grands festivals internationaux, des rétrospectives d’artistes reconnus et des œuvres et installations de réalité virtuelle. De nombreux talents québécois et internationaux sont aussi au rendez-vous pour présenter leurs œuvres.

La programmation, forte et audacieuse

Avec la grande vision qu’on lui connait, il sait, encore une fois, offrir une programmation riche et diversifiée, composée de 304 films provenant de 62 pays à travers le monde. Nous vous encourageons grandement à la consulter, en ligne et nous vous garantissons que vous ne pourrez y rester indifférent! Chaque film a sa propre fiche, incluant une description brillamment écrite et une courte vidéo teaser, vous permettant de dresser la liste de ce que vous ne voudrez pas manquer pendant les 12 jours de projections. 

 

Le film d’ouverture sera la nouvelle oeuvre de Barry Jenkins, If Beale Street Could Talk, réalisateur qui a remporté l’an dernier l’Oscar du Meilleur film avec Moonlight. Il s’agira de la deuxième présentation mondiale, pour ce film qui sortira en salle le 30 novembre prochain. Le Festival se clôturera avec la première internationale de Guy, une satire mettant en vedette l’humoriste français Alex Lutz, présentée à la dernière Semaine de la Critique du Festival de Cannes.

Notre sélection de films dans les catégories phares

Compétition internationale - 41 films, dont 16 longs-métrages

Met en lumière le regard singulier des cinéastes qui façonneront le nouveau cinéma de demain, dans le but de faire découvrir les voix émergentes du paysage cinématographique mondial.

 

Notons: Sticks And Stones de Martin Skovbjerg Jensen (Danemark, Islande) en première internationale. Un film qui se démarque par sa (dé)construction narrative, son montage et son design sonore innovant qui donne à l'intrigue une énergie formidable et qui amène le spectateur au point de non-retour; Genèse de Philippe Lesage (Québec/Canada), dépeignant des figures passionnantes d’une jeunesse complexe, marquée au fer rouge par l’érudition et la mélancolie; The Gentle Indifference Of The World de Adilkhan Yerzhano (Kazakhstan) où chaque plan promet d’être un véritable tableau, pour le plus grand plaisir des yeux; Holiday de Isabella Eklof (Danemark, Pays-Bas, Suède) dressant le troublant portrait d’une jeune femme happée par l’horizon superficiel d’une vie facile et séduisante.

 

Focus Québec / Canada - 44 films, dont 18 longs-métrages

La relève du cinéma local et national.

Nos choix : Happy Face du Montréalais Alexandre Franchi, projet anticonformiste projeté en première mondiale; M/M, thriller identitaire queer de l’Ontarien Drew Lint, qui promet une expérience immersive dans les ambiances envoûtantes de la techno minimale et de l’architecture brutaliste de Berlin; Les salopes ou le sucre naturel de la peau, deuxième long-métrage de Renée Beaulieu (Le Garagiste), mettant en vedette Brigitte Poupart; The Goose de Mike Maryniuk, membre du Winnipeg Film Group à l’humour aussi geek qu’expérimental et à la démarche tout à fait punk.

 

Les Incontournables - 16 films

Regroupant les grands noms du cinéma, cette sélection propose les œuvres qui se sont le plus illustrés au cours de l’année, offerts en primeur au public montréalais.

 

À ne pas manquer: The House that Jack built du provoquant Lars von Trier (Danemark, France, Suède, Allemagne); Le Livre d’image de la légende Jean-Luc Godard (France, Suisse); Shoplifters de Hirokazu Kore-Eda (Japon), lauréat de la Palme d’or du Festival de Cannes.

 

Temps Ø - 20 films

La horde sauvage, des cinéastes rebelles et des films mordants.

 

Nous attendons désespérément de voir Climax de Gaspard Noé (France), film choc dont Cannes ne s’est toujours pas remis! Autres films qui ont attiré notre attention: Touch Me Not, premier long métrage de la jeune cinéaste Adina Pintilie (Roumanie, Allemagne, République Tchèque, Bulgarie) ayant gagné l’Ours d’or au Festival de Berlin; Abnormal Family de Masayuki Suo (Japon), célèbre internationalement pour Shall We Dance et son remake US avec Richard Gere; Un couteau dans le coeur de Yann Gonzalez (France, Suisse, Mexique), avec Vanessa Paradis; I Feel Good de Gustave Kervern et Benoit Delépine (France), mettant en vedette Jean Dujardin; Pig de Mani Haghighi (Iran), film drôle et grinçant montrant l’originalité du cinéma iranien actuel; Au poste!, une farce criminelle de Quentin Dupieux (France, Belgique) grand succès commercial et critique de l’été en France; In Fabric de Peter Strickland (Royaume-Uni), étonnant exercice de cinéma surréaliste où l’onirisme transpire de partout; Fugue d’Agnieszka Smoczynska (Pologne, République Tchèque, Suède), un film énigme, sur la fine ligne entre réalisme oppressant et fantasmagorie paranoïaque.

 

Les nouveaux alchimistes - 43 films, dont 10 longs-métrages

Provenant d’artistes aux disciplines variées, les films qui composent cette sélection se démarquent par leur traitement visuel et sonore, leur montage et leur narration, qui repoussent les frontières du 7e art.

 

À noter: M, premier long métrage de la chanteuse et artiste Anna Eriksson (Finlande) explorant le rapport entre la mort et la sexualité; Phantom Islands de Rouzbeh Rashidi (Irlande), une expérimentation présentant les combats d’un couple à la dérive qui se perd dans les paysage envoûtants et énigmatiques d’Irlande.

 

Panorama international - 13 films

Des films provenant du monde entier, qui donnent à voir des destins singuliers en révélant l’état du monde actuel.

À notre agenda: Jumpman de Ivan I. Tverdovsky (Russie, Lituanie, Irlande, France), fable noire à l’humour cinglant portant sur un adolescent insensible à la douleur; Tourism de Daisuke Miyazaki (Japon, Singapour) proposant une virée à Singapour entre le tour guidé et le vidéoclip surréaliste; Capharnaüm de Nadine Labaki (Liban, France), Prix du Jury à Cannes, montrant l’enfance d’un gamin de douze ans, malaimé, maltraité et déterminé à poursuivre ses parents en justice.

 

Présentations Spéciales - 24 évènements

En proposant des projections-événements et des rencontres avec des artistes, cette section donne à voir des œuvres atypiques, sous différents formats, avec des courts et longs-métrages, des séries, des projections festives, des restaurations et des documentaires.

Notre sélection: Long Day's Journey Into Night de Bi Gan (Chine, France), incarne le renouveau du cinéma chinois. Cette plongée nocturne a fait sensation lors du dernier Festival de Cannes avec son plan-séquence aussi virtuose qu’hypnotique; Holy Tour de Méryl Fortunat-Rossi et Valéry Rosier (Belgique), un portrait des supporters un peu spéciaux du Tour de France; Anthropocene: The Human Epoch de Jennifer Baichwal, Edward Burtynsky et Nicholas De Pencier (Canada) traitant de l’époque actuelle où l’activité humaine est devenue la principale force de changement sur l’écosystème terrestre.

 

 

Cette année, les projections se dérouleront, entre autres, au Cinéma du Musée des Beaux-Arts de Montréal, au Cinéma du Parc, au Cinéma Impérial, à la Cinémathèque québécoise et au Cineplex Odéon du Quartier Latin.

Autres activités

FNC Explore  (Gratuit - Grand public)

À travers différents parcours thématiques, l’événement exposera des œuvres interactives de réalité virtuelle, des installations novatrices, ainsi que des films immersifs, dans le but de démocratiser l’utilisation des nouvelles technologies auprès du grand public. Tout ça, à la Grande-Place du complexe Desjardins, du 5 au 14 octobre, de midi à 20h.

 

FNC Forum  (Pour les professionnels de l’industrie)

Rencontres, conférences et panels d’experts favorisant les échanges entre les jeunes créateurs, les financiers et les diffuseurs. Du 9 au 12 octobre, à l’Agora Hydro-Québec du Cœur des sciences de l’UQÀM et à la Chaufferie. 

 

Notons parmi les autres activités, la classe de maitre qui sera tenue par le cinéaste Paul Schrader, figure incontournable du cinéma américain. Il est à la fois reconnu pour ses longs-métrages audacieux et transgressifs (The Comfort of Strangers, Cat People, American Gigolo, Hardcore...), mais aussi pour les scénarios qu’il a signés pour Martin Scorsese, comme Taxi Driver et Raging Bull. Lors de son passage, le FNC lui remettra la Louve d’honneur.

FNC logo

Avec pour mandat de soutenir et de diffuser les œuvres importantes du 7e art, de leur donner un tremplin où faire connaître et reconnaître leur originalité et leur diversité, le doyen des festivals de films au Canada, sait effectivement offrir au public, encore une fois pour cette 47e édition, les plus grandes voix du paysage cinématographique actuel.

Du 3 au 14 octobre

 

Billetterie en ligne: ICI

 

nouveaucinema.ca

 

#FNC  #FNC2018

PUBLIÉ LE 1er OCTOBRE 2018

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